Campagne Counteroffensive V - 01/07/68 au 01/11/68
Pendant cette période, un effort effectué à l'échelle nationale commença à rétablir le contrôle par le gouvernement sud vietnamien des territoires perdus à l'ennemi depuis l'offensive du Têt. L'ennemi tenta une nouvelle offensive les 17 au 18 août, mais sans grande conviction et qui fut rapidement étouffée par les forces alliées.
A l'automne 1968, le gouvernement sud-vietnamien, avec l'appui des États-Unis, lança une campagne de pacification accélérée (avec notamment les opérations Vinh Loc, Commanche falls, Toan Thang 9-68, Lam Son 261...) Dans ces opérations intensives, les unités militaires alliées nettoyaient le front sur une zone cible, puis les unités du gouvernement vietnamien, les forces régionales et les forces populaires, la police ou encore les autorités civiles effectuaient un "dépistage" au sein des habitants, à la recherche de renseignements, d’infrastructure et de membres du Vietcong ainsi que pour rétablir la communication.
Cette technique fut si efficace pour contrer les organisations politiques locales du VC qu'elle devint le schéma de base pour des opérations ultérieures. L'influence du gouvernement sud vietnamien s'étendit alors dans des zones précédemment dominées par la doctrine Vietcong, à un point tel que deux ans plus tard, le contrôle gouvernemental s'était étendu à tout le territoire à l'exception de quelques régions éloignées.